Bangui, le 23 mai 22
Les casques bleus de la MINUSCA exagèrent de plus en plus dans leurs comportements qui sont contraires à leur mandat. Plusieurs faits enregistrés là où les casques bleus sont déployés démontrent clairement ces militaires onusiens baignent dans des pratiques qui n’honorent pas cette institution. Selon certaines informations qui nous parvenues de certaines localités, les casques bleus seraient de mèche avec les groupes armés qui perpètrent des exactions sur les populations civiles.
Le cas patent de ce dont nous mettons sous presse, est celui d’un casque bleu du contingent mauritanien à Bambari qui a fait un enfant avec une femme nommée Nadège Déborah TILAPOU qui serait la fille du chef de quartier PK3 (Ndokoyo). Mais, la triste nouvelle est que cette pauvre dame a été abandonnée avec son enfant dans des conditions déplorables.
Selon les faits rapportés par les témoins oculaires, ce casque bleu de la Minusca s’était présenté officiellement voir les parents de la fille, argumentant qu’il va l’épouser et l’amener chez lui en Mauritanie. Après avoir commis le forfait, a été rappelé dans son pays, abandonnant ainsi la pauvre femme qui n’avait qu’un mois de grossesse. N’ayant pas suivi les dispositions prénatales, la femme a fini par accoucher l’enfant qui est de sexe féminin dans des conditions précaires dont l’UNICEF-Bambari a intervenu pour sauver la situation.
Voyant que sa situation avec l’enfant se dégrade de plus en plus, la femme s’est rapprochée des casques bleus de la MINUSCA pour leur faire part de ce qui lui est arrivé mais elle n’avait que les yeux pour pleurer, car aucune suite favorable ne lui a été donnée concernant la prise en charge de l’enfant. Le chef de la MINUSCA de Bambari a été obligé d’ordonner à ce que l’enfant bénéficie quotidiennement de leur ration alimentaire. Tenez-vous tranquille ! Une tasse de lait et un plat de repas par jour. Quelle horreur !
Ce serait les frères d’armes de ce casque bleu du contingent mauritanien qui interviennent de temps en temps pour apporter le peu dont il dispose à l’enfant et à sa mère. Puisqu’ils reconnaissent que c’est la fille est la leur. Aujourd’hui, la maman de cet enfant reste dépourvue de tout. Ce qu’elle réclame c’est la prise en charge de la scolarité de l’enfant jusqu’à l’âge de 20 ans ; l’allocation alimentaire ; le loyer ; et dédommagement de la maman par la MINUSCA.
Le Tribunal de Grande Instance de Bambari a été saisi de cette affaire voire la Brigade de la Gendarmerie de la localité. Voici donc publié pour vous, l’acte de naissance de l’enfant dont le nom de Justina-Aline KOSSI lui a été attribué, et la plainte portée contre la MINUSCA.
Herman THEMONA