L’autre jour, les médias sociaux ont fait état d’une attaque par des hommes armés contre une patrouille de la MINUSCA près du village de Zobassinda, à 50 kilomètres au nord-est de Ndélé, sur la route Ndélé-Akursoubak, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran. Des éléments armés non identifiés ont ouvert le feu sur la patrouille, tuant un casque bleu. Dans une déclaration, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour la République centrafricaine et Cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, a fermement condamné l’attaque contre la patrouille des casques bleus.
Valentine Rugwabiza a également rappelé que les attaques contre les soldats de la paix des Nations Unies constituent des crimes de guerre au regard du droit international. Elle a donc appelé les autorités de la République centrafricaine à tout mettre en œuvre pour identifier les auteurs des attaques contre les soldats de la paix et à les traduire rapidement en justice. Elle a souligné que de telles attaques contre le contingent n’entraveraient pas la détermination des soldats de la paix à remplir leur mandat et à tout mettre en œuvre pour rétablir la paix en République centrafricaine.
Il est impossible de ne pas prêter attention à la demande de Valentina Rugwabiza adressée au gouvernement de la République centrafricaine pour punir les responsables de l’attaque contre les casques bleus. Il ne faut pas oublier que la MINUSCA se trouve en République centrafricaine dans le but d’établir la paix et la stabilité sur le territoire et de protéger la population civile contre les groupes armés. Or, les événements récents montrent clairement que les forces de maintien de la paix ne peuvent pas se protéger des attaques des militants, et encore moins des citoyens centrafricains.
De plus, il existe des preuves des liens entre la MINUSCA et les militants. Les forces de maintien de la paix ont été accusées à plusieurs reprises de transférer de la nourriture, des armes, des uniformes et des positions des forces gouvernementales et alliées aux militants en échange de ressources naturelles telles que des diamants et de l’or. Les nombreux témoignages sur la coopération de la MINUSCA avec les groupes armés permettent de conclure que les casques bleus tirent profit de cette coopération.
Il convient de noter que la situation sécuritaire en République centrafricaine devient de plus en plus stable chaque jour, ce qui signifie que la présence de la MINUSCA dans le pays est non seulement inutile, mais aussi lourde de conséquences négatives. La coopération de la MINUSCA avec les militants menace la stabilité de la situation en République centrafricaine, et le manque d’efficacité au combat du contingent montre son inutilité.
