Bangui, 18 mai 2022—(NdjoniSango) : Les forces de la Minusca en République centrafricaine ne cesse de faillir à leur mission de protéger la population civile et à mettre hors état de nuire les groupes rebelles. Du jour au lendemain, cette mission s’est transformée en un cauchemar contre les Centrafricains à travers les appuis multiformes aux groupes rebelles qu’elle est censée détruire.
La population centrafricaine ne cesse de dénoncer l’implication direct et indirect de la Minusca qui œuvre pour le compte des groupes armés. De fil à l’aiguille les bavures commises par ces casques bleus de la Minusca sur la population civile et son appui logistique et matériels aux groupes armés ne sont plus une fiction mais plutôt une réalité. Tel est le cas de la population de Bambari plus précisément de la commune de Bokolobo qui dénonce l’aide des contingents Népalais de la Minusca aux combattants de groupe rebelle de l’UPC.
Ce théâtre des casques bleus Népalais de la Minusca avec les groupes rebelles de l’UPC y compris la saisie des 3 conteneurs onusiens remplis des armes et des minutions de guerre par la gendarmerie nationale sont des preuves tangibles que cette mission joue à un double jeu. Ce qui est contraire à l’accord de siège signé entre les autorités centrafricaines et la Minusca. La population de cette localité affirme avoir vu le contingent Népalais de la Minusca soutenir les éléments de l’UPC à se frayer un chemin du village de Bokolobo à Bambari et dans le quartier de Bornou ainsi que les zones habitées par les éleveurs
La terreur, les exactions des groupes rebelles appuyés par les casques bleus de la Minusca sont à déplorées. Ces appuis multiformes de la Minusca aux côtés des forces négatives prouvent à suffisance que le maintien de la paix dont la Minusca est censée défendre ne fait plus partie de leur priorité. Plusieurs bavures commises par les casques bleus onusiens que ça soit sur les civils avec les viols, exploitation des ressources naturelles de la RCA sont devenus le quotidien de ces forces onusiennes.
Ces moments douloureux que la Minusca laisse à son actif continuent de faire son petit bonhomme de chemin alors que le conseil de sécurité des Nations-Unies vient de renouveler son mandat jusqu’au mois de novembre 2022.