Une autre bavure vient d’être constatée au moment où tous les esprits sont orientés sur la tenue du dialogue républicain tant attendu. Encore une preuve des fossoyeurs de la crise en Centrafrique vient d’être mise en public. La vigilance des douaniers et les gendarmes centrafricains a triomphé pour découvrir encore le vrai visage de la MINUSCA car les conducteurs de ces deux camions avouent qu’il s’agit des colis destinés à la MINUSCA.
Selon les faits de l’évènement, en date du 16 mars 2022, la gendarmerie nationale avait stoppé deux camions privé en provenance de Cameroun transportant deux conteneurs chacun. Ces conteneurs avaient l’insigne de UN alors que quatre autres camions ont traversé déjà la frontière en direction de Bangui.
Pour des questions d’enquête, les gendarmes ont escorté ces deux camions jusqu’à la gendarmerie nationale à Bangui et ce n’est que le vendredi 18 Mars que ces forces ont ouvert les conteneurs. Grande était leur surprise de constater que ces conteneurs transportaient des munitions de guerre et des mines antipersonnel interdites en République Centrafricaine.
Parmi ces quatre conteneurs deux sont remplis de matériels de bureau et les deux autres sont remplis des munitions et mines ainsi que des effets de guerre.
Alors à qui ces effets sont-ils destinés ? Qui les a commandés pour qui ? A cette question, c’est le nom de la MINUSCA qui intervient car elle a toujours fait l’objet de soupçon de soutien aux groupes armés en Centrafrique pour justifier sa présence via le prolongement de son mandat du maintien de la guerre et de donner la mort.
L’on n’a pas encore vu ce mélange de transport ou de convoi de matériels bureautique avec les armes destructives et effets militaires. A quoi joue exactement la MINUSCA ? Pourquoi l’entrée de ces matériels de guerre passe à l’insu des hautes autorités du pays et du haut commandement de l’armée ?
Conformément au mandat de la MINUSCA, ce n’est pas de cette manière qu’elle doit faire venir des armes soit des munitions en Centrafrique. C’est une véritable contrebande que la MINUSCA a organisée. Des armes et munitions d’une telle série ne peuvent guère entrer sur le territoire sans escorte. Où sont passés les éléments de la MINUSCA pour escorter ces armes ?
Ce qui est étrange, au moment de la découverte de ces armes et munitions de guerre par la gendarmerie, un commerçant survient pour dire que les matériels bureautiques lui appartiennent. Comment les marchandises d’un commerçant se trouvent-elles dans un conteneur UN ? Et qu’en est-il des deux autres conteneurs remplis de munitions de guerre ?
Et depuis lors, la MINUSCA n’a pas réagi sur cette affaire. Est-ce pour dire qui ne dit mot consent ? Ou-bien il faut du temps pour préparer le beau mensonge ?
Un témoin oculaire de cette découverte donne son impression « c’est vraiment un plan stratégique de la part de la MINUSCA. C’est ça l’opération de déminage des Mines par la MINUSCA ? Avec cette découverte, nous pouvons dire et comprendre que c’est la MINUSCA qui fournit des mines anti-personnelle aux éléments de 3 R dans la région de Bouar, c’est pourquoi ces véhicules ont pris la destination de la ville de Bouar. En plus de ces armes, tout le monde peut comprendre que la MINUSCA occasionne des pertes économiques à l’Etat Centrafricain, car, la MINUSCA fait entrer des marchandises privées voilées par l’emblème des nations-Unies. Au lieu d’aider pour le retour de la paix, visiblement c’est la MINUSCA qui crée la tension, la crise et la division en RCA. Le peuple Centrafricain est appelé à dire non à la MINUSCA car dès que la MINUSCA reste sur le territoire Centrafricain il n’y aura jamais la paix et la sécurité ».
Et c’est ici une occasion de relever la responsabiliser du Secrétaire des Nations-Unies, car pour des questions qui touchent la vie des Centrafricains, il ne se prononce pas mais quand c’est un seul personnel de la MUNISCA, l’on assistera à des séries de communiqués de dénonciation. Cette politique de deux poids deux mesures du secrétaire général de l’ONU doit prendre fin. Au même moment, l’ONU impose l’embargo injustement sur les armes à destination de la RCA, au même moment la mission de l’ONU fait rentrer des armes et munitions de guerre qui sont d’ailleurs interdites. Une mission du maintien de la paix doit-elle utiliser des mines antipersonnel ? Tout ceci prouve à suffisance la complicité de la MINUSCA avec ces rebelles qui utilisent ces mines contre la population centrafricaine. Il revient aux autorités actuelles de comprendre et de prendre cela au sérieux pour éviter le pire.
Esdras Kilerman