Cet incident diplomatique intervient dans un contexte de plus en plus tendu entre la France et l’ONU d’un côté, la Centrafrique et son allié russe de l’autre.
Les quatre militaires français qui accompagnaient un général de la force des Nations unies en Centrafrique ont été arrêtés à l’aéroport de Bangui lundi 21 février. Des accusations de « tentative d’assassinat » du président centrafricain ont émergé dans la foulée sur les réseaux sociaux, immédiatement qualifiées de grossière manipulation par Paris et l’ONU.
Les quatre hommes étaient toujours dans les locaux de la gendarmerie dans la soirée, a précisé à l’Agence France-Presse (AFP), à Paris, un responsable de l’état-major des armées françaises. « Le problème est en cours de règlement, a-t-il ajouté. A ce stade, il n’y a pas d’inquiétude. »