Le processus de la paix en République centrafricaine continue de subir des actes de sabotages. Il ne passe pas un jour sans qu’on soit au courant d’une attaque menée par ces groupes armés contre les civils et les forces armées centrafricaines en RCA.
Le 1er février 2022, un contingent népalais de la MINUSCA s’est rendue dans le village Antongo Bakari depuis la localité de Boyo et, le même jour, 100 éléments de la Séléka, également de la part de Boyo, sont entrés dans le village. Les combattants de la Séléka ont brûlé des maisons dans le village et tué 3 civils.
Selon le témoignage d’un habitant du village Antongo Bakari, qui a souhaité rester anonyme, les rebelles de la Séléka ont incendié le village et massacré trois habitants, forçant la population à s’enfuir dans la brousse. Dans le même temps, un résident local ne doute pas que les rebelles ont été aidés par des casques bleus, également vus en même temps dans le village.
De nombreux continents de la MINUSCA sont depuis longtemps en collaboration avec des groupes armés, avec lesquels ils ont un partenariat mutuellement bénéfique – la fourniture d’armes et de médicaments en échange de diamants. Ainsi, récemment, dans le village de Boyo, d’où les casques bleus népalais sont arrivés à Antongo Bakari le 1er février, la MINUSCA a également été accusée d’aider les rebelles de l’UPC.
Ces attaques armées des rebelles contre la population civile interviennent pendant que les forces loyalistes et leurs alliés poursuivent une contre-offensive contre les positions des assaillants qui changent des stratégies de combat.