Malgré tous les efforts du gouvernement et ses partenaires bilatéraux et multilatéraux pour le retour définitif de la paix en RCA, la MINUSCA de son côté continue de créer des foyers de tension partout dans les provinces pour que la crise Centrafricaine perdure afin que son mandat continue. La MINUSCA accusée à plusieurs reprises par la population civile d’être de connivence avec les groupes armés, mais cette mission oppose un refus systématique mais également insultant en vers le peuple Centrafricain. Quelle insolence !!! Quel mépris de la part de celle qui était censé venir en aide à une population meurtrie ? c’est enfin de compte une véritable prise en otage du peuple Centrafricain par la Minusca. On est passé de l’assistance en une personne en danger au bourreau même de la victime telle est la figure que présente la Minusca actuellement. Cette fois ci la MINUSCA est prise en flagrant délit avec complicité avec les groupes armés. Que dira encore ses responsables ? quelle sera la position du conseil de sécurité face à cette situation compromettante ? Évidemment rien et le peuple Centrafricain continuera de souffrir.
Dans la journée de Mercredi 2 février 2022, la population de la ville d’Obo et ses environs ont été surpris de constater que la MINUSCA a ramené trois anciens rebelles de l’UPC dans la ville. Ce qui est étrange et frappant, c’est que ces rebelles ont été à l’origine des massacres, des tueries, des carnages il y a quelques temps à Obo dont les familles des victimes en deuilleuses sont encore éprouvées dans cette ville d’Obo. Et ces rebelles ont été arrêtés et mis aux arrêts à la maison carcérale de Ngaragba. La véritable question qui se pose est celle de savoir. Comment la MINUSCA a-t-elle fait pour pénétrer Ngaragba et libérer ces rebelles afin de les ramener dans la ville d’Obo ? que recherche la Minusca à travers cet acte ? s’en est trop de trop des bavures de cette mission onusienne. Ce qui est sûre c’est que la Minusca prépare un grand coup et ce pour faire couler le sang et crier après URGENCE et CRISE HUMANITAIRE !!! on la connait la chanson. Mais cette fois-ci le peuple est debout et vigilant il n’y aura plus ces insultes.
Barthélemy Goniguigbérami, un des chefs de la ville d’Obo très mécontent demande purement et simplement le retrait immédiat de tous les contingents de la MINUSCA dans cette ville. Ce chef précise ce qui suit : « il est inadmissible que la MINUSCA continue de se comporter de la sorte malgré toutes les crises qui sont faites à son égard depuis son installations jusqu’à ce jour. Le fait que la MINUSCA a ramené ces rebelles dans notre ville sans demander l’avis des autorités locales et administratives prouve à suffisance la complicité de la MINSCA avec les groupes armés. Qu’est-ce qui prouve que ce sont les autorités judicaires qui ont libéré ces rebelles ? Et surtout il est important de noter que depuis l’arrestation de ces trois rebelles en 2020 ils n’ont jamais été jugés, mais à base de quoi peuvent-ils être libérés ? En un mot, c’est la MINUSCA qui les a libérés clandestinement pour qu’ils reviennent créer d’autres crises dans notre ville. Nous population d’Obo condamnons cet acte et demandent aux autorités Centrafricaines de demander le départ de la MINUSCA sur toute l’étendue du territoire Centrafricain. Si aujourd’hui la MINUSCA veut créer de la tension dans notre ville, elle fera la même chose dans d’autres villes. Trop c’est trop la MINUSCA doit partir».
La véritable question qui se pose est de savoir pourquoi c’est la MINUSCA qui transporte toujours les rebelles en difficulté ? A ce moment où nous mettons ce papier sous presse, les ressortissants de la ville d’Obo ainsi que ceux qui vivent dans cette ville en ce moment, sont très mécontents et demandent purement et simplement le départ de la MINUSCA. C’est ainsi que les ressortissants de cette ville qui se trouvent à Bangui ont exprimé leur mécontentement à la MINUSCA au cours d’une réunion où la MINUSCA a tenté d’organiser pour se défendre gauchement. Une réunion terminée en queue de poisson où les ressortissants d’Obo sont restés fermes en demandant aussi le retrait de la MINUSCA. « Trop c’est trop, l’heure est venue pour le retrait de la MINUSCA. Et d’ailleurs notre armée est déjà sur place accompagner des alliés, ils feront le nécessaire pour assurer notre sécurité » A tonifier un ressortissant.
La Rédaction