La scène s’est déroulée comme un évènement insolite. Mais vrai. Le président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, dès sa descente d’avion a failli être assassiné par des mercenaires Français lourdement armés.
La scène s’est déroulée aux environs de 17 heures 30 où quatre (4) mercenaires Français arborant le drapeau français ont été repérés par des Forces de Défense et de Sécurité et arrêtés. Ces quatre (4) mercenaires sont accompagnés de six (6) snipers. Aux dernières nouvelles, les enquêtes sont en cours afin de déterminer les origines des faits.

Ce n’est pas la première fois en Centrafrique que des ressortissants Français sont pris la main dans le sac suite à ces genres d’action criminel. Depuis que le président Touadéra a pris le pouvoir et qu’il a tissé des relations avec la Russie, il est victime d’actes criminels de tout genre. En commençant par des mercenaires de la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC), ainsi que des mercenaires Français. Le cas d’un autre mercenaire, Remy Quignolot, arrêté et encore sous les verrous au camp de Roux est patent !

Rentrons dans les faits !
Même si l’évènement de l’aéroport international Bangui-M’poko, a été démenti par l’ambassade de France à Bangui et la Minusca, qui ont attesté que ces mercenaires Français appartiendraient aux gardes du «corps du chef d’Etat-major de la Minusca, mais les faits sont là.
Pourquoi l’équipe de la sécurité du chef d’Etat-major de la Minusca n’est pas composée d’éléments mixtes ? Pour quelle raison le chef d’Etat-major de la Minusca est sécurisé exclusivement par des éléments Français ? Pourquoi ils n’ont pas utilisé les véhicules de la Minusca ou l’emblème de l’ONU «UN» pour la sécurisation de leur chef d’Etat-major ? D’ailleurs, sur les plaques d’immatriculation de ce véhicule Land Cruiser de marque «V8», l’on peut lire «BG 60 AHW».
La présence des mercenaires Français en Centrafrique n’est pas nouvelle !

En 2019, deux (2) mercenaires Français ont été interceptés par la police centrafricaine. L’un s’appelle Gaël Grillot. Quelques jours après leur arrestation, ils ont pris fuite à travers la République Démocratique du Congo pour atteindre le Madagascar.
Le 10 mai 2021, un autre mercenaire, barbouze français, en la personne de Juan Rémy Quignolot a été intercepté par l’OCRB avec un important arsenal de guerre. Pas plus tard dans la soirée du lundi 21 février 2022, d’autres mercenaires Français sont tombés dans les filets de la gendarmerie.
Le 24 janvier 2022, Mahamat Abdoulaye Garba, coordonnateur politique de l’ancien UPC du tristement célèbre Ali Darassa a été arrêté devant l’ambassade de France à France à Bangui. Celui-ci a déclaré à la presse haut et fort qu’il est depuis toujours de connivence avec l’ambassade de a France à Bangui. Et sa présence ce jour-là a pour objectif de prendre contact avec la nouvelle équipe de ladite ambassade.
Au regard de tous ces différents développements, nous osons croire que la France est France est bel et bien impliquée dans le projet de déstabilisation des institutions de la République centrafricaine. Il suffit de constater de près le déroulement de la situation sociopolitique.
Il faut souligner au passage que plusieurs organisations de la société civile ont dénoncé la nouvelle résolution de l’ONU donnant mandat à la Minusca de solliciter l’aide des troupes françaises. En sa résolution 56, le document qui s’intitule appui à la Minusca, «Autorise les forces armées françaises dans le cadre de l’accord bilatéral existant avec la RCA et dans les limites de leur capacité et zones de déploiement à la demande du Secrétaire général des Nations Unies à utiliser tous les moyens pour fournir un appui aux personnels de la Minusca qui se trouveraient gravement menacés à compter de la date d’adoption de cette résolution, et prie la France de veiller à le tenir informer de l’exécution de ce mandat et de coordonner ces rapports avec le rapport du Secrétaire général des Nations Unies visés au paragraphe 58 de la présente résolution».
Si l’on y réfère à cette nouvelle résolution, c’est un coup d’Etat que les Nations Unies avec l’appui de la France voulaient faire à la RCA, selon plusieurs observateurs à l’époque en voyant tout simplement le schéma.
Les autorités centrafricaines ont tout intérêt à ouvrir les yeux, car les choses vont de mal en pis. La sécurité du président Touadéra est désormais menacée ! Il est temps de se réveiller et voir les réalités en face !
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaina