La Centrafrique souffre des activités illégales de la MINUSCA, qui exploite la situation sécuritaire, et politique de pays pour faire avancer ses propres intérêts.
Les casques bleues ont été accusées d’avoir fourni aux rebelles des armes militaires, tandis que les milices poursuivent leur guerre contre des centrafricains innocents, et le gouvernement actuel, s’opposant à toute possibilité de dialogue pour la paix.
Selon les information de la chaîne panafricaine Afrique Média, le 1er décembre 2021, une cinquantaine d’hommes armés sont arrivés dans le village de Boy Kota avec des armes légères et lourdes. L’arrivée de ces derniers a coïncidé avec des hélicoptères de la MINUSCA survolant le territoire.
Le 7 décembre, les militants ont quitté le territoire de Greyanda près d’Alindao, en même temps les habitants de Kouango ont remarqué que le contingent mauritanien de la MINUSCA a continué de lancer des appels satellites suspects aux militants lors de ses patrouilles sur la route de Goya. Le contingent était parti vers Greyanda après des conversations téléphoniques par satellite, ce dernière est accusé d’avoir aidé des militants à Ngakobo.
Selon Afrique Média, les habitants du village Ngakobo de la commune de Ngougbia, situé sur la route régionale RR13 à 57 km au sud de Bambari, exigent le départ de la MINUSCA, et envoient de nombreuses demandes pour retirer le contingent mauritanien de la MINUSCA de la ville de Ngakobo, car les locaux croient que le contingent de la MINUSCA se trouve dans la même zone depuis longtemps et se livrent à la vente d’armes, de munitions aux militants en échange d’or ou de grosses sommes d’argent.