La lumière commence à être faite sur les manigances de l’ONU, à travers la Minusca en République centrafricaine. Ce n’est pas la première fois que les Centrafricains dénoncent le jeu trouble de la Minusca dans la crise centrafricaine qui soutiendrait les groupes armés par l’entremise de certains contingents de cette mission. L’acte plus grave, voire gravissime de ce soutien, est la vidéo qui circule depuis quelques jours déjà sur les réseaux sociaux montrant des moyens de déplacement de la Minusca à la disposition de ce criminel patenté, pourtant connu de tout le monde. Cette situation est cependant dénoncée par la Synergie centrafricaine qui exige des explications de la part de cette mission onusienne.
La Minusca est accablée dans une sale nouvelle affaire de soutien aux groupes armés de la CPC, notamment ceux de l’UPC d’Ali Darassa. Au cours d’une Table Ronde qui s’est tenu le dans la journée du jeudi 21 octobre 2021, la Synergie centrafricaine a échangé avec plusieurs représentations syndicales autour de trois (3) thématiques, notamment ce soutien de la Minusca apporté à Ali Darassa, un bandit de grand chemin, le financement des groupes armés par certaines sociétés françaises et surtout le refus de la Minusca d’escorter des convois de véhicules civils.
Au cours des débats, prenant la parole, le Rapporteur général de la Synergie centrafricaine Dr Euloge Doctrové Koï, a rafraichi la mémoire des participants avec un communiqué de presse rendu public le 21 octobre 2021 où, son association ne peut pas accepter un tel comportement.
Ce communiqué a démontré les limites de la Minusca au regard de forfaitures de de la Minusca en République centrafricaine. «La mission onusienne, au départ a été considérée comme un rempart pour leur protection face à violences inouïes perpétrées par les groupes armés. Malheureusement, elle n’a pas tenu toutes ses promesses. Ce qui démontre à suffisance que la Minusca a très rapidement montré ses limites. Son laxisme, son inefficacité à regeler durablement la crise centrafricaine, a-t-il relevé.
Pour lui, la synergie centrafricaine s’indigne et s’insurge contre le faite que Ali Darass se déplace librement dans le pays à bord des avions et véhicules de la Minusca. C’est ce qui justifie à suffisance la circulation d’une certaine vidéo présentement sur l’internet montrant ainsi Ali Darass, chef rebelle criminel de la prétendue Union pour la Paix en Centrafrique(UPC).
S’agissant de la question sur les motivations de la Minusca qui a refusé sciemment d’escorter des convois de véhicules civils, une occasion pour Kaltouma Féitéro, membre de la société civile d’exposer sa sainte colère vis-à-vis de la Minusca et s’interroge en ces termes, «A quoi joue le rôle fondamental de la Minusca, s’agissant de l’application de son mandats qui consiste à protéger la population civile ? N’est-ce pas une manière de maintenir ce pays dans un pétrin ?».
Quant à la thématique sur le financement des groupes armés par certaines sociétés françaises, Albert Orofeï, l’un des cadres de la société civile centrafricaine pense pour sa part que le gouvernement centrafricain doit tout faire afin d’ouvrir la voie à d’autres sociétés étrangères. «Afin de contrer les manigances de ces sociétés françaises aux groupes armés, les autorités centrafricaines doivent être vigilantes et nous pensons qu’il est nécessairement important que le gouvernement ouvre la porte à d’autres grandes sociétés étrangères afin de produire sur le territoire centrafricain. Mais la vraie question qui se pos, est que ces sociétés françaises ne sont pas contrôlées par le gouvernement centrafricain», a proposé ce cadre de la société civile centrafricaine.Cette question de manigance de la communauté internationale aux groupes armés, l’appui des sociétés françaises aux groupes armés, l’inefficacité du mandat de la Minusca et le refus catégorique d’escorter les convois de véhicules des civils dans les provinces, font la une des médias ces derniers temps. Il est judicieux que l’Assemblée nationale centrafricaine puisse interpeler le responsable de la Minusca, Mankeur Ndiaye et l’ambassadeur de France en Centrafrique afin de permettre aux Centrafricains de voir un peu plus clair dans cette salle affaire où ce ne sont que des populations civiles innocentes qui empathies.