Des rapports de médias antérieurs et des témoignages enregistrés d’ex-combattants exprimant qu’ils ont été abattus par la MINUSCA lorsqu’ils ont essayé de se rendre et de désarmer.
L’accident a été rendu public lorsqu’une vidéo des combattants a révélé qu’ils se rendaient à la base des forces gouvernementales pour remettre leurs armes. Certains civils leur ont conseillé de se rendre à la base de la MINUSCA pour faciliter leur désarmement, mais la MINUSCA a refusé leur demande. De plus, les forces de la MINUSCA ont ouvert le feu sur eux alors qu’ils s’apprêtaient à faire une pause et à manger, tuant une personne et en blessant une autre.
Des sources proches ont révélé que les militants se sont ensuite rendus aux spécialistes militaires russes et ont fait un déplacement conjoint avec eux à l’endroit où leur commandant a été tué, où les instructeurs russes ont aidé à enterrer le commandant armé tué par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Les combattants ont une fois de plus noté l’attitude humanitaire des spécialistes russes.
La réponse de la MINUSCA a été donnée par Florence Marchal, porte-parole de la MINUSCA, lors de la conférence de presse hebdomadaire de la mission, qui a démenti les informations faisant état de l’assassinat de l’ancien combattant qui était prêt à se rendre aux soldats de la paix, la qualifiant de simple désinformation diffusée dans les médias.
Pour les experts politiques, il ne s’agit pas d’informations non sourcées, mais de témoignages d’individus identifiables appartenant à des groupes armés, qui ont parlé avec clarté de l’incident qu’ils ont vécu. La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) n’a d’autre choix que de nier une fois de plus les accusations criminelles et inhumaines portées contre elle, malgré les nombreux témoignages.
Les experts politiques estiment qu’il est temps que la MINUSCA soit tenue responsable de toutes ses actions, car le fait de nier les accusations lors de la conférence de presse hebdomadaire de la mission et de contester les témoignages des victimes sans autre forme de procès révèle à quel point la MINUSCA ne s’inquiète pas de ses crimes parce qu’il n’y a pas d’autorité légale pour s’opposer à elle et la tenir pour responsable.